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RIEN
6 avril 2008

Hasard and Cie

Je ne voulais pas écrire de toi, je trouvais que ce n'étais pas juste, que les mots seraient trop translucides, que je ne les assumerais pas. Et puis, je me suis relue, "le hasard ne fait pas tout", voilà ce que j'écrivais il y  deux semaines de ça. Mais alors, que devenons-nous, lorsque même le hasard vient mettre sa goutte d'eau dans nos affaires?

     Et voilà, il est venu. Il a frappé à notre porte, ou plutôt non, il n'a pas frappé, puisque je suis entrée sans même te demander ton avis. Oui, l'alcool aidant, au milieu de la nuit, dans les rues illuminées que j'aime tant parcourir, je suis entrée dans ta vie. De fait, tu es entré dans la mienne. j'aurais aimé te laisser le choix, j'aurais aimé être quelqu'un d'autre, quelqu'un qui jamais, n'aurait "osé" se comporter comme moi. Mais non.

J'étais bien, et c'est peut-être là tout le problème, trop bien; trop bien pour que toi aussi, tu ne partages pas les mêmes sensations.

Aussi, peut-être ma sensibilité m'ammène-t-elle à resentir les choses plus profondément que toi, peut-être que déjà, tu te dis que "tant mieux", "tant mieux qu'elle ait refusé".

Et puis, il eut un jour, après le soir. Un jour qui s'est prolongé, un jour agréable, simple, illégal, qui n'a pas semblé te troubler le moins du monde. Sensation de naturel chez toi, mais que je ne saurais accepté si facilement. Oui, comme tu l'as dis, si j'étais là, c'est que je le voulais bien, personne ne m'y force. Personne mis à part toi, justement. Une attirance plus forte que ma raison, que ma rationalité. Ou pire, je rationalise mon attirance, y trouve un sens.

Depuis, je suis là, face à mon écran, attendant des nouvelles qui ne viennent pas. Je n'ose plus écrire, je n'ose pas, car je pense en avoir déjà fait assez. Et puis, les jours passants, qui sait ce qu'il se passe dans ta tête à toi?

En me relisant, j'ai vu à quel point je ne m'étais pas trompé sur toi, petite chose inconnue, tu es semblable à ce que je pensais, ange diabolique...

Je ne devrais pas souhaiter que tu m'écrives, que tu penses à moi, que tu me parles. Mais je l'avoue, j'y pense, je le souhaite...

Alors voilà, il n'y a rien de plus à ajouter. Tu es là, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas pour combien de temps, mais je sais que c'est indéniable. je t'avoue.

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